La période mouvementée, l’incertitude, les différentes crises (sanitaires, climatique, économique, conflits et guerres) augmentent l’anxiété dans la population, et nous impactent.

Qu’est ce que l’anxiété?

L’anxiété se loge dans une partie du cerveau: Le cerveau reptilien qui s’active normalement lorsequ’un danger réel survient et que nous sommes en danger. Dans le cas de l’anxiété, cette partie s’active et le phénomène d’hypervigillence survient. Nous nous sentons en danger alors que ce n’est pas le cas. Différents symptômes peuvent apparaitre alors (accéleration du rythme cardiaque, sueur, noeuds à l’estomac, george serrée, difficultés à respirer, agitation, insomnies).
 
C’est important de souligner que si vous lisez ces lignes et que vous, ou vos enfants sont concernés, n’oubliez pas que vous n’êtes pas seuls! On évalue qu’environ 45% des jeunes de 16 à 21 ans souffrent d’écoanxiétés, et de nombreux enfants ont des épisodes d’anxiétés. 
​C’est également le cas chez l’adulte.

L’origine/le contexte de l’anxiété

L’origine vient souvent de l’enfance, ou un ou des traumatismes ont pu survenir. Pas besoin d’avoir eu une enfance maltraitée ou abusée de manière sinificative. Une dispute de parents, ou un parent irrité de comportements de son enfant  à qui il lui dit un jour  » T’es tellement insupportable que je pourrais te mettre chez les bonnes soeurs », sans penser ce qu’il dit peut suffire à ce que l’enfant pense « il/elle ne veut plus de moi », et se sente alors en insécurité, ce qui n’était pas la volonté du parent.  Nous faisons tous de notre mieux!

​Parfois, c’est l’enfant qui se crée des croyances. J’ai accompagné une fillette de 7 ans angoissée par l’écriture. Elle m’a confié qu’elle voyait les lettres commes des monstres qui allaient la dévorer. Nous avons travaillé ensemble et elle a retrouvé le plaisir d’écrire.  Pour un garçon de 11 ans, c’était devenu impossible de passer de la classe aux toilettes. Il avait imaginé, un jour qu’il y avait vu une areignée, qu’il allait se faire piquer, et mourrir. Là aussi, nous avons traité le traumatisme et il a retrouvé son autonomie. Dans les exemples que je vous donne, les enfants n’avaient pas osé en parler à leurs parents, parcequ’ils n’avaient pas conscience de l’origine des angoisses. Cela vient du fait que le cerveau d’un enfant n’est pas encore construit et ils n’ont pas accès à la compréhenssion de ce qui leur arrive.

Comment faire pour diminuer l’anxiété?

L’allimentation joue un rôle important et peut réduire l’anxiété (le tabac, l’alcool, surtout le vin blanc et le rosé, le café, le sucre, entre autre sont des élément favorisant l’anxiété).

Il est également scientifiquement prouvé que la marche dans la nature (min.30 min) réduisent stress et anxiété, ainsi que la méditation.

Chez les enfants et adolescents, un usage trop fréquent des tablettes et téléphones portables, peuvent générer de l’anxiété. Evitez de trop vous exposer aux nouvelles, qui peuvent être facteurs de stress, et préférez, si possible 1 heure avant l’endormissement des activités de détente (yoga, méditation, lecture, tisane).

Comme nous l’avons vu, c’est le cerveau reptilien qui prend le dessus. Vous pouvez, lors de l’apparition des symptômes, utiliser des stratégies telles que cohérence cardiaque, lieu sûr, mindfulness pour diminuer les symptômes, et activer le néo cortex, partie du cerveau qui rationnalise, c’est la partie qui analyse. En faisant des calculs de tête, en vous remémorant ce que vous avez mangé à midi, en citant 3 pays par exemple. 

Si l’anxiété est d’origine traumatique, n’hésitez pas de demander de l’aide à un psychothérapeute, votre médecin, ou un thérapeute pour vous aider.

Les bénéfices de l’anxiété

L’anxiété est une manifestation de votre cerveau pour indiquer que qqch cloche. C’est une opportunité pour mieux vous connaître et connaître votre enfant/ado.
J’accompagne une pré-ado de 12 ans. Elle a de multiples traumatismes liés à des expériences difficiles à l’école depuis l’âge de 4 ans. Des statégies parentales ont été mises en place et le risque, dans mon accompagnement, c’est ce que 
nous appellons en systémique l’homéostasie (tendance au système ou à l’individu face à une transformation légère à se rétablir dans son état antérieur, c’est une résistance au changement), surtout si l’anxiété génère des « bénéfices secondaires ». ce qui est le cas chez cette jeune fille). En plus de la libération émotionnelle des traumatismes, des stratégies devront être mise en place avec les parents pour déplacer les bénéfices secondaires et l’aider à changer ses habitudes.

​Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me contacter et profitez de 30 minutes gratuites.

Catégories : Anxiété

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